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Biographie |
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Anaïs Croze |
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Anaïs
Croze, née le 20 août 1976, a gardé son prénom et son sens de l’humour
pour la scène. Petite, Anaïs se fait la voix en imitant ses idoles du
petit et du grand écran - Judy Garland, Marylin Monroe, Brigitte Bardot
and co –, et en criant lors des batailles fraternelles. Pour adoucir
ses mœurs de garçon manqué et reposer les oreilles du grand-père, la
remuante enfant apprend le solfège et quelques instruments.
Elle
est persuadée qu’elle sera actrice, avant de se voir réalisatrice...
puis prof d’anglais. N’empêche que la musique est déjà là. Elle
perfectionne sa voix dans des chorales et chante au sein d’Opossum,
groupe rock qui ne se prive pas de mélanger les genres et où se façonne
le style Anaïs.

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Après quatre années d’Opossum et déjà une sélection en découvertes du Printemps de Bourges,
elle décide de partir en solo : « Notre côté fou s’adaptait bien aux
reprises mais pas aux créations. »
Elle lance son Cheap show, un concert « où je veux me permettre quelques débordements ».
Quand elle évoque la naissance, sa berceuse dérape...
« Dans la vie, aussi, il y a beaucoup de rythmes et de ruptures... »,
se justifie-t-elle d’un sourire. |
Nouvelle
Parisienne, née
à Grenoble,
grandie en
Alsace puis
étudiante à
Aix-en-Provence,
Anaïs Croze
(rien à voir
avec Pauline) a
suivi des
parents
magistrats –
visiblement très
ouverts : le
père, grand
cinéphile, a
hésité entre la
magistrature et
le spectacle
quand la maman
jouait au
théâtre. «
Moi j’étais
plutôt
introvertie, du
genre à rester
seule dans la
cour de récré.
En même temps,
j’étais assez
clown... Mais je
me suis
réveillée à
l’adolescence. »
En 1999,
l’étudiante à
Aix abandonne sa
fac d’anglais et
son option
portugais
brésilien pour
l’Opossum. Aux
claquettes,
Anaïs préfère le
rock de la
famille des
marsupiaux.
Interprète-auteur-compositeur,
elle forme son
premier groupe
avec le chant,
la batterie, la
basse et la
guitare. La
bande animale,
qui mêle le rock
au rap et à la
pop, chante, en
français et en
anglais, dans la
veine du
music-hall et de
la chanson
réaliste.
Baladant son
univers des
salles de France
à la scène du
Printemps de
Bourges, le
groupe est sacré
« Découverte »,
fleur en
éclosion, en
2003. Cette
année-là, malgré
« Excuse-moi
j’voulais te
d’mander »,
album
auto-produit, et
la
reconnaissance
du festival,
Opossum se
sépare en
septembre.
Anaïs se lance
un nouveau défi
et monte un
spectacle en
solo dans lequel
elle
s'accompagne
d'une guitare et
utilise un
sampler pour
multiplier sa
voix.
Bourré d'humour
et de parodie,
son spectacle
marche plutôt
bien et Anaïs
décide
d'enregistrer un
de ses concerts
pour produire
l'album "The
Cheap Show.
Quelques
passages
télévisés et un
énorme bouche à
oreille lui
permettent de se
faire un nom.
Son passage aux
Victoires de la
Musique début
2006 fait
exploser les
ventes de son
album qui rentre
dans le top 5
des meilleures
ventes.
Encouragée par
ce succès, Anaïs
travaille
actuellement à
l'enregistrement
d'un nouvel
album qui ne
devrait pas
décevoir le
public.
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